Três por cento (3%)
Saison 1


« Our work is a matter of life or death. »



3% nous plonge dans une société dystopique divisée en deux : d’un côté les riches (3 % de la population) et de l’autre les pauvres. Pour pouvoir accéder à la plus haute strate, les participants n’auront le droit qu’à une seule chance et se départageront autour d’épreuves. Mais seulement 3 % d’entre eux arriveront au bout…


Titre VO: 3% | Saison: 1 | Épisodes: 8
Durée: 45 minutes  | Production: Netflix

BANDE-ANNONCE: 
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 : Diverses épreuves portant sur l'aspect social, psychologique et intellectuel des candidats,
contenant même une invitation aux spectateurs d'utiliser leur logique pour les résoudre.

 : L'occasion de découvrir de nouveaux acteurs, d'une autre nationalité
et donc forcément une sorte de dépaysement des séries anglophones
Une intrigue prenante et une belle mise en scène malgré le manque du budget

 : Manque de rebondissements sauf le dernier épisode
Manque de profondeur de certains personnages qui se sont fait stéréotyper

Des séries brésiliennes ou des séries en doublage.. ne figuraient pas dans ma watch-list avant cette découverte, d'habitude je ne regarde que ce que je peux comprendre. C'est donc avec un petit malaise que j'ai entamé cette série et avec beaucoup d'appréhension. Je ne voulais pas être déçue, alors je ne mettais pas la barre très haute. À ma surprise, je l'ai dévoré d'un trait: presque 10 heures scotchée à mon pc (ne faites pas ça chez vous les enfants.) J'ai réellement aimé ce que j'ai regardé.

Grande consommatrice de dystopies que je suis, je n'ai pas pu m'empêcher d'identifier les majeurs tracés de l'histoire aux principales lignes d'intrigue d'autres dystopies: épreuve qu'on passe à un certain âge (Divergente) sous forme de tests qui peuvent même aller à l'homicide (Battle Royale). Ce manque d'originalité a été "compensé" disons, par le talent du casting. En aucun moment de la série je n'ai ressenti une mauvaise interprétation.

Le petit budget est ressenti. Tout le monde est en uniforme (ce qui va avec l'histoire un peu, on est d'accord), et même ceux qui ne le sont pas ne portent pas quelque chose de sophistiqué ou de créatif. La mise en scène... très simple: du blanc du blanc partout, et puis il y aa du noir dans un pièce dont on ne voit pas les coins? ou alors un couloir.. Je peux tranquillement parier sur tout ce que je possède qu'ils ont tourné le tout dans une même pièce. Ça plaît aux yeux, c'est pas mal mais c'est un peu claustrophobique.

Même les scènes hors l'établissement des épreuves se font très rares. Malgré qu'elles représentent les 97% de la population. On n'en voit rien: quelques scènes de la rues et puis c'est tout. Il n'y a presque aucun personnage fixe dans le 'dehors', dans la partie 'pauvre'. Alors que ça aurait pû être exploité comme introduction. La partie des riches, on ne la voit pas non plus. Elle décrit l'utopie qu'on n'atteint qu'en la méritant, un monde que j'aurais voulu découvrir moi-même: la perfection... Ça fait donc presque 8 épisodes d'enfermement dans l'in-between.

Ceci étant dit, j'ai trouvé un plaisir à suivre le passé des candidats et ce qui fait d'eux ce qu'ils sont maintenant, à suivre leurs épreuves, le débordement d'idées pertinentes et à découvrir ce que cachent leurs cervelles.

En tout: jeunes acteurs attirants et convaincants pour des personnages pas forcément bien construits; belle intrigue avec une fin qui promet un peu plus d'ouverture et d'expansion dans la prochaine saison.

16/20

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