» Titre: The Ballad of Songbirds and Snakes (La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur)

» Auteure: Suzanne Collins
» Edition: Scholastic, 2020 (540 pages)

» Genre: Science-fiction    

» Synopsis: C'est le matin de la Moisson qui doit ouvrir la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, Coriolanus Snow, dix-huit ans, se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux. L'avenir de la maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d'astuce et d'inventivité pour faire gagner sa candidate. Mais le sort s'acharne. Honte suprême, on lui a confié le plus misérable des tributs : une fille du district Douze. Leurs destins sont désormais liés. Chaque décision peut les conduire à la réussite ou à l'échec, au triomphe ou à la ruine. Dans l'arène, ce sera un combat à mort.

» Avis: En commençant ce livre, plusieurs années après la fin d'une des trilogies qui me sont le plus proches du coeur, j'avais tellement peur. Peur que cet hors-série me gâche le souvenir des Hunger Games, et surtout peur de retrouver un récit qui met Snow dans le rôle de la victime ou qui lui justifie ses actes cruels.

Mais tout au contraire, je suis ravie. Ravie d'avoir exploré des points de vue inédit dans la trilogie originale, des faits historiques qui retracent la guerre qui a donné naissances à ces Jeux, et surtout son évolution au court du temps, c'était tellement différent les premières années, une Battle Royale sans les détails sophistiqués et tout l’embellissement autour des Tributs. C'était tout aussi cruel, mais bien plus cru, bien plus gore.

Ca nous permet de voir les Jeux du point de vue du Capitol d'avant. Et de voir l'effet cette guerre du point de vue du Capitol ça m'a touchée. Je sais que ce qu'endurent les Districts est bien plus grave mais là, 10 ans après la guerre, on nous montre l'aftermath et le coût de cette guerre sur le peuple, les gens "normaux" du Capitol. Et en quelque sorte, ça nous explique pourquoi malgré la cruauté de ce que fait le gouvernement,pourquoi malgré le désaccord du peuple; pourquoi ils sont toujours fidèles et croient toujours en la nécessité de cette démonstration de force et en la supériorité du Capitol. Une réalité qui est s'est avéré très lourde. Je vous laisse endurer ça :p

Je me connais susceptible à sympathiser avec le "vilain", à sympathiser avec les criminels en lisant de leur point de vue, chose qui m'agace trop, surtout quand les auteurs manipulent cette sympathie pour justifier ces personnages. Et là les amis, j'ai adoré le fait que tout en aimant ce personnage et tout en m'y attachant, je ne me suis en aucun moment dit que "en fait Snow est quelqu'un de bien au fond". Mais pas un seul moment. Tout ce qu'il fait, tout le bon qu'il fait, il le fait pour ses propres raisons, pour atteindre ses buts. Snow est ambitieux, très brillant, très intelligent. Patriotique, fidèle à son pays. Mais surtout pas altruiste.

» Note: 17/20

What is belief - what is faith - if you don't continue in it after failure? »

« Our belief is often strongest when it should be weakest.

That is the nature of hope. »

« Do you stop loving someone just because they betray you?

I don't think so. That's what makes the betrayal hurt so much- pain, frustration, anger... 

and I still loved her. »

« The best liars are those who tell the truth most of the time. »

« Every action we take has consequences, Vin.

I've found that in both Allomancy and life, the person who can best judge

the consequences of their actions will be the most successful. »